Gembukan Tode
Un peu d'histoire
Tengu sur le Mont Takao, Tokyo
Me Tsuneyoshi Ogura
Origines du Gembukan Tode
Les sources du Gembukan Tode sont directement reliées à l'enseignement de Tsuneyoshi Ogura.
- Gembukan est le nom même du dojo d'Ogura Sensei, fondé en 1944 à Kofu (Japon)
- Tōde, la main des Tang (dynastie chinoise), par référence à l'ancien terme abandonné depuis la généralisation du Karate.
Tsuneyoshi Ogura est né à Kōfu, au Japon, en 1909. Il est d'origine okinawaïenne par sa mère et son père est un descendant de Takeda Shingen, célèbre chef militaire japonais du 16ème siècle.
Ogura Sensei a été le contemporain et l'élève d'un certain nombre de maîtres de renom tels Chibana (Kobayashi-Ryu), Funakoshi (Shotokan-Ryu), Ohtsuka (Wado-Ryu), Mabuni (Shito-Ryu), Miyagi (Goju-Ryu), Yagi (Goju-Ryu), Sakagami (Shito-Ryu), Go Genki (Grue Blanche). Il a également étudié le Ninjutsu de l’école Koga ryu avec Saiko Fujita, le Taichi de l'école Yang avec un élève de Chen Man-Ching, et le Bagua ainsi que le style de la grue blanche à Taiwan. Il fut également le compagnon de pratique du célèbre Yamaguchi Gogen (Goju-ryu), et l'élève de Gima Makoto (Shotokan) qui lui transmit les formes antiques de nombreux kata avec leurs applications martiales, énergétiques et thérapeutiques.
Par respect de la tradition familiale, il pratiqua également le Kendō et le Iaidō (escrimes au sabre) de l'école Ōmori-ryū, jusqu'au grade de 5ème dan.
Féru de religion, il est également prêtre Shintō, initié au bouddhisme ésotérique Shingon, et yamabushi "moine des montagnes", s'étant retiré une dizaine d'années dans les montagnes.
En 1944, il fonde son propre dojo, le Gembukan, et dans les années 1970 il créa l'International Confederation for Karate-dō and Kobudō Propagation). Cette fédération avait une vocation universaliste, et à travers elle, il dirigea de nombreux stages en France, et dans le monde, notamment en Amérique latine.
Il décerna de hauts grades aux Français Henry Plée (Père du Karate européen), Roland Habersetzer (fondateur du Tengu-no-Michi), et Pierre Portocarrero, qui reçut l'enseignement classique de l'école.
Me Ogura est décédé en 2007.